Frog

Frog's blog.

Vendredi 16 juillet 2010 à 23:30

Chers lecteurs, chères lectrices.
J'aimerais tomber amoureuse.

C'était le sentiment du jour.

Vendredi 16 juillet 2010 à 23:04

Putain de bordel de chiotte. J'ai envie d'être vulgaire. J'ai envie d'insulter, de crier sur tous les toits. J'ai envie de fuir. De fuir quoi en fait ? Une douce réalité. Ce genre de truc qu'on découvre à l'adolescence. Je ne comprends pas d'où ça vient. Ouai, ce sentiment amer. Ce dégout grandissant. J'appréhende. Putain, un monstre, je vais devenir un monstre. Pas celui qui se cache sous les lits des enfants et qui les mange pendant leur cauchemar. Non, un fucking monstre avec pour seul mot d'ordre souffrance et illusion. Je ne serais ni verte, ni grosse, ni même pleine de pustules. Non, j'aurais l'aspect que j'ai actuellement mais mes pensées seront toutes autres. Il faut que je m'enfuis.
Parler, parler, parler, sociable sociable sociable, concentre-toi, inspire, expire, et parle. Sois correct l'espace de dix questions.
Ça y est, tu as réussi.
Sauf que une onzième question pointe le bout de son nez. Elle te sourit, et toi tu te sens agressée. Pourquoi y'a toujours une onzième question ?
La machine est en route.
Mépris mépris mépris mépris mépris mépris.
Toc, vexé, touché, peut-être bientôt coulé. Ahahahah.
T'es naze, t'es bidon, égoïste. Puis le mépris dont tu fais preuves hein, c'est du mépris refoulé. Tu te méprises hein. Tu ne te maîtrises pas, bouffone. Tu te sens obligée de t'en prendre aux autres. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive. Pourquoi tu rigoles plus ? Pourquoi tu as mal de tête ? Pourquoi tu ne parles presque plus ? Pourquoi tu t'isoles.
Solitude. Tranquillité. Paix. Aspiration. Musique. Film. Internet. Solitude. Tranquillité. Paix. Musique. Film. Internet.
Avenir, Ô mon bel avenir. Que me réserves-tu ?
Je me vois, je me vois.. Je me vois quoi ? Je me vois petite, ni belle, ni moche, ni même jolie. Je me vois floue. Non, je ne sais, je ne sais. Je me vois avec des gens. A écouter leur problème, à défendre, à comprendre.
Compréhension, compréhension, compréhension - Tidoum - Accès refusé. You don't understand baby.
T'es au courant que tu fais pitié ? Oui et particulièrement dans cet article.
Tu sais que tu es limites schizophrène? psy psy psy. Je me demande ce qu'on peut bien leur raconter. Personnellement je ne suis même pas capable de me confier à un chat. De toute façon, j'aime pas les chat.
Tic tac, tic tac, tu devrais pas être couchée ? Ce sont les vacances ma grande.
Vacances vacances vacances. Merdiques, elles sont tout simplement merdique. Loin de mes attentes dirons-nous. C'est comme tout, même ça j'avais espéré mieux.
Espoir espoir. Dieu. Il existe, Il existe pas. Peu importe. De toute façon, j'en ai rien à foutre. Je me raccrocherais pas à ça.
Vous savez ce qu'il y a de contradictoire ? Non, forcément vous ne savez pas. Bah c'est que je souhaite faire un métier dans le milieu social ahah.

Sinon, j'ai lu un livre bouleversant, poignant, dur, triste, terrifiant. J'ai pleuré. J'avais envie de l'arrêter mais ça m'était impossible. J'ai eu mal. Pourtant je n'ai jamais vécu ça. Ça m'attrapait dans l'ventre, ça me tournait les boyaux, j'avais envie de crier, de m'énerver, de le tuer tout simplement ce pauvre type. Connard, salaud, tant d'adjectifs lui sont consacrés.

Ah oui j'oubliais, le titre c'est "J'avais douze ans" de Nathalie Schweighoffer.
Bon j'vous aime bien. Alors je vais vous montrer un extrait. "
Il veut toujours plus « ce sadique de père ». Il a brisé sa vie, tué son enfance, bousillé son adolescence. Elle veut sa mort. Le faire souffrir comme il a pu la faire souffrir. Elle veut le tuer, avec un couteau, n’importe lequel mais elle veut qu’il meurt. "

ou encore (élan de générosité) : "On peut se tutoyer maintenant, toi qui me lis. T'as fait un effort, tu me plais, t'as choisi de bouquiner le dur, pas la facilité. Tu t'es bougé le cul, enfin, alors je t'aime bien. Parce que t'es quelqu'un de bien, puisque tu t'intéresses un peu à moi. Si tout le monde faisait comme toi, yaurait plus d'enfants battus, salis, violés.
Je rêve d'un monde sans sadiques. Aide-moi. Chaque fois que tu verras un enfant, regarde-le bien, aime-le. Aide-le s'il te tend une main peureuse, donne-lui de l'amour comme on donne du pain. Sauve-le de sa misère morale, comme de la famine. Fais-le, tu peux le faire, puisque tu ne ressembles pas à ce salaud.
"

Puisse cette rage dégagée, vous donner l'envie d'en lire davantage.

Mais j'ai également vu un film magnifique : Nerverland.
C'est l'histoire d'une famille de quatre enfants vivant avec leur mère. Un des petits garçons depuis la mort de son père, se prive de son imagination. Les pirates n'existent plus, les rêves non plus.
En parallèle, James Barrie vit de son imagination, il est dramaturge mais rencontre un énorme problème puisque ses pièces ne plaisent plus. A cours d'imagination il va s'éloigner petit à petit de son nid. C'est alors qu'il va rencontrer la famille de la veuve.
Entre amitié, imagination et passion, ce film d'une grande beauté me permet de l'élire comme étant l'un de mes préférés.
Pour les fans, James Barrie est joué par Johnny Depp, la veuve par Kate Winsley et le petit garçon par Freddie Highmore !


Votre tendre Frog.

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